mardi 30 juin 2009

Le don de soi du jour :

Lundi, alors que je m'apprêtais à regagner ma terre d'adoption par le train, je m'apprêtais aussi à vivre une journée très : le mot de 6 lettres, qui commence par "ch"...
Tout a commencé en gare de Limoges, où nous avons pris un "léger" retard, qui de fil en aiguille est devenu un retard pouvant mettre en péril certaines correspondances, comme celle de 12h18, à Périgueux, pour Bordeaux (oui, autrement dit la mienne, c'est tout à fait ça...).
Evidemment, pour cinq personnes avec un retard de trente minutes, n'espérez pas que le train vous attende ! Du coup, mon regard se tend, empli d'espoirs vers le panneau d'affichage de la gare de Périgueux, qui annonce le prochain train pour Bordeaux à 16h06... Chouette..., il n'est même pas 13h...
Le chef de gare nous explique qu'il est absolument, indéniablement, irréfutablement impossible de nous payer un taxi jusqu'à Bordeaux, mais qu'on nous offre le repas au buffet de la gare. C'est ainsi que je me retrouve, en face d'un steak frites à faire la connaissance de mes compagnons d'infortune : un beach volleyeur professionnel, un étudiant en éco rugbyman à ces heures perdues, et deux poufs (désolée, j'ai beau fouillé tout mon vocabulaire, je ne trouve vraiment que ça de plus proche...) parties faire les soldes de Périgueux après avoir grignoté les trois maïs de leur salade.
Après un copieux repas ayant presque remboursé mon billet de train, nous nous mettons à errer, comme des âmes esseulées, dans la partie bar (climatisée).
Et le temps s'écoule... lentement... extrêmement lentement... Je relis mon magazine pour la troisième fois, heureusement que pour une fois j'en ai un que je peux me la péter avec (Studio).
Puis, enfin, à 16h06, on nous annonce que le train Périgueux-Bordeaux aura 20 minutes de retard (ha ha ha... ha ha...).
Donc, à 18h, au lieu de 13h45, j'arrive enfin à Bordeaux, transpirante, un brin agacée, et je me retrouve face à face avec ma porte qui refuse de laisser tourner la clé. Une explosion de saveurs dans ma tête plus tard, j'appelle Supermimi qui détient mon double et vient me sauver (je jure que je l'ai vu enlever son slip rouge et ranger sa cape bleue dans son sac à dos, dans la cage d'escalier !)

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