vendredi 29 février 2008

La grande interrogation du soir : (ou quand Monsieur Morel fait des films X) :

Parce qu'il y des jours avec et des jours sans, aujourd'hui, je me trouvais remarquablement inremarquable, mal réveillée, mal coiffée et plutôt mal fringuée, bref, de plutôt bonne humeur massacrante.
La fin de la journée approche enfin, plus que quelques heures au boulot (mes horaires là c'était 19h-22h45).
Arrive un client que nous qualifierons de "borderline" sans entrer dans trop de détails scabreux.
"5,20 € s'il vous plaît"
"Ah ben ça c'est un paquet de clopes que j'aurais pas !"
"Et bien c'est toujours ça de pris pour votre santé !"
"Vous êtes bien la seule commerçante à vous soucier de ma santé..."
"Si vous mourrez vous ne reviendrez pas dépenser vos sous chez moi !" (oui comme beaucoup d'autres personnes j'ai le don de faire parler ma bouche sans que mon cerveau soit au courant...)
"On s'est déjà croisés non ?"
"heu..."
"Ah si je sais, je vous ai vu dans un film !" me dit-il alors que je lui tend son paquet.
Je retourne dans la cuisine, laissant les clients s'imaginer qu'ils ont été servi par une star, jusqu'à ce que j'entende chuchotés "films pornos...blablabla Star du X blablabla... Oh tu crois...?"
Je le savais, je m'étais levée du pied gauche de toute façon... ça ne pouvait pas rester sans conséquences...
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jeudi 28 février 2008

L'hommage du soir :

Parce que lire Glamour dans le train en marche arrière peut se révéler fatal, même pour les plus grands ! L'oreille interne en alerte, je commençais à mettre en pratique tous les bons conseils maternels : respirer profondément, et regarder loin le paysage. Rien n'y fait, j'attends Périgueux avec impatience...
10 min d'arrêt, enfin, annoncée par la voix des 2 min du peuple (mais si vous vous souvenez c'était le québécois François Pérusse !). Bref, juste le temps nécessaire pour récupérer mon mp3 dans mon sac, et me mettre She's like the wind en perfusion. Bercée, je sombre en état comateux bouche ouverte collée contre la vitre en un chrono digne de Marie-Jo Pérec.
Et parce qu'on ne le dira jamais assez...

Merci Patrick !

mercredi 27 février 2008

La vexation du jour :

Aujourd'hui, rendez-vous au cabinet médical. Rien de grave, rassurez-vous.
Déjà, une demi-heure d'attente dans la salle d'attente qui pour le coup portait vraiment bien son nom. Le temps de lire en long, en large et en travers Elle mars 2004...
Les gens défilent, tous appelés par Dr Strauss (cf : "H"), mais qui n'est pas mon docteur. Au bout d'un moment, je me retrouve seule dans la salle d'attente. Arrive Dr Strauss, qui me regarde d'un air consterné, et lance à tout hasard dans ma direction : "Monsieur Morel ...?"
Etait-ce mon regard mauvais qui le fait repartir fissa dans son bureau ? ("Pauvre con !")
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La super nouvelle du jour :

Je l'affirme haut et fort, et sans complexes, on a toujours besoin de sa maman, quel que soit notre âge, et en plus on peut toujours compter sur elle.
Profitant d'une semaine de vacances avec le théâtre, je suis rentrée quelques jours en terres natales limousines.
Hier soir, alors que j'amenais sur la table le kebab d'anniversaire que j'offrais à Superpapounet, toutes lumières éteintes, ma soeur et ma mère m'attendaient elles aussi avec des petits présents : des jolis petits carnets de la Comédie Française, qui tombent à pic pour noter la direction d'acteur des 7 prochains mardis après-midi, un p'tit magnet écrit "J'ai décidé d'être admirable en tout, pour tout !".
Je ne voudrais pas me vanter, mais c'est tout à fait vrai. Je viens encore de le vérifier hier, alors que je pensais que mon train était à 13h05, quand il était en fait à 12h23.
Sachant qu'il vaut mieux prévoir une bonne demi-heure de trajet pour aller de ma p'tite maison à la gare, que je n'avais pas acheté mon billet, et qu'on répétait notre pièce chez une des filles qui habite de l'autre côté de la Garonne, j'avais prévu de partir de chez elle à 11h30. Bien sûr, comme à chaque fois, on avait du retard, et vers 11h45, Supermamounette m'appelle pour me faire coucou. Et là, grâce à elle, je comprends que mon train est dans moins de trois quarts d'heure... Tous trajets compris, plus mon sac à faire, c'est théoriquement définitivement cuit. Mais Minette ne lâche pas e morceau si facilement ! Je file à l'arrêt de tram le plus proche pour rentrer chez moi, là, bien sûr je vois le tram me filer sous le nez. Qu'importe, j'aperçois déjà le prochain...qui est un véhicule école sans voyageurs (punaise, la malédiction les a soudoyés ma parole !).
6 minutes plus tard arrive enfin un tram, 5 minutes plus tard je suis en train de jeter des poignées de trucs et bidouilles en vrac dans mon sac, puis je resaute dans le tram direction la gare. Après avoir encore vu un tram m'échapper à la station de correspondance, j'arrive à la gare, dont l'horloge affiche 12h25 "aaargh !!" Qu'à cela ne tienne, j'empoigne mon sac, et je galope jusqu'au panneau d'affichage des voies , et là, dix minutes de retard !! Digne, la tête haute, et soufflant comme un boeuf, je me dirige vers la borne TER aquitaine pour acheter mon billet, le composter, et j'appelle Supermamounette pour lui dire de pas s'inquiéter, sa fille est admirable en tout pour tout (avec de la chance parfois aussi...!).
Donc ça c'étaient les cadeaux que m'ont rapporté mes parents de leur séjour à paris (avec ma soeur pour la 1ère fois à Paris).
Mais là où ma mère a frappé fort, c'est au Carrefour de Limoges, en profitant de la promo un acheté un offert, concernant les....les....les.... CHOCOLATE CHUNK MACADAMIA !!!
6 paquets me font de l'oeil en ce moment même sur le buffet du salon !! Oui enfin, plutôt 5, Superpapounet ayant décidé de percer le mystère de ces désormais très célèbres cookies !
Alors, merci Supermamounette !!!!!
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mardi 26 février 2008

L'homme du jour :

Et potentiellement, l'homme avec qui je vais passer le plus clair de mon temps ces 3 prochains mois. Eh non les pralines, ce n'est pas Superdoudou, mais Jean-Luc Lagarce, l'auteur de notre pièce.
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lundi 25 février 2008

Le partage du jour :

Eh oui encore... Aujourd'hui, ça doit être ma journée BA très certainement....


Bon, pour les pralines myopes, là je ne peux plus rien, si ce n'est de leur dire de cliquer sur l'image pour l'agrandir...

Donc voilà, c'est officiel, les points noirs ont de tout temps existés, relativisons... !!!

Maintenant, je tiens à faire une deuxième revendication : preuve en est que cela fait des lustres (certes, c'était y a 30 ans, mais bon...), bref, disons plutôt plusieurs générations que nous mettons un peu de temps à nous préparer. Alors, qu'ILS arrêtent de râler, surtout qu'au final, on fait ça pour EUX, et que c'est loin de leur déplaire (et ce n'est pas Superdoudou qui me contredira...)

En tout cas, je pose un option perso sur le p'tit blondinet en bas à gauche...

La parodie du jour :

A force de passer des heures devant mon écran à taper mon rapport de stage qui devrait déjà être mort et enterré à l'heure qu'il est, et d'écouter des musiques sur Youtube, je suis tombée par hasard sur une série de parodies de Star Wars.
Je ne résiste pas à vous faire partager ma découverte :

http://fr.youtube.com/watch?v=goh55gkv-iE&feature=related


Voici le lien pour la première vidéo. En tout il y en a 21 j'ai l'impression.
La 7 est une de mes préférées, à voir dans la série de la discothèque.



Oui oui, je retourne à mon rapport de stage...
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dimanche 24 février 2008

La chanson du jour :

QUAND ON EST TRES AMOUREUX

Quand on est très amoureux, quand on est très amoureux,
C’est plaisant de regarder d’autres couples s’engueuler
Quand on est moins amoureux, quand on est moins amoureux,
C’est énervant de croiser des couples très amoureux

Quand on est très amoureux, quand on est très amoureux,
On pourrait se contenter de quelques mètres carrés
Quand on est moins amoureux, quand on est moins amoureux,
C’est bon de se rappeler qu’on peut dormir à côté

Quand on est très amoureux, quand on est très amoureux,
Il n’y a que l’être aimé digne d’être regardé
Quand on est moins amoureux, quand on est moins amoureux,
Il faut rien exagérer, on va pas s’crever les yeux

Quand on est très passionné, quand on est très passionné
On s’émeut d’un petit rien, on est bête on est si bien
Quand on est moins passionné, quand on est moins passionné
Il se peut qu’on se dise « tiens c’est drôle ça m’fait plus marrer »

Quand on est très passionné, quand on est très passionné
On vénère son odeur, on respire sa sueur
Quand on est moins passionné, quand on est moins passionné
On peut parfois prendre peur car le corps a ses horreurs

Quand on est très passionné, quand on est très passionné
On adore absolument, on adule entièrement
Quand on est moins passionné, quand on est moins passionné
On peut penser c’est marrant, ça je l’avais pas remarqué

Mais ceux qui s’aiment restent courtois
On dirait même qu’ils ne se lassent pas

Quand on est très amoureux, quand on est très amoureux,
On peut tout abandonner pour l’amour de sa moitié
Quand on est moins amoureux, quand on est moins amoureux,
On préfère y regarder à deux fois c’est plus sérieux

Quand on est très amoureux, quand on est très amoureux,
On se mange dans la main même si on n’a jamais faim
Quand on est moins amoureux, quand on est moins amoureux,
La fringale qui revient nous ramène à nos instincts

Quand on est très amoureux, quand on est très amoureux,
C’est plaisant de regarder d’autres couples s’engueuler
Quand on est moins amoureux, quand on est moins amoureux,
C’est énervant de croiser des couples très amoureux

Et moi qui t’aime avec tout ça
On dirait même que je ne me lasse pas



Petite chanson de Jeanne Cherhal.
Tellement vrai...

samedi 23 février 2008

Le p'tit truc qu'est en fait un gros truc :

BON ANNIVERSAIRE SUPERPAPOUNET !!

vendredi 22 février 2008

La chanson du soir :

"Don't dream it's over" par Crowded House.
Depuis le temps que je cherchais cette chanson !!

jeudi 21 février 2008

La photo du soir :

Sur les quais.

L'art et la manière :

Hier, piscine.
2000m dont 900 à la seule force des jambes !! Une allure de grenouille aux cuisses dodues et pas bronzées, qui tente de ne pas se couler, en se tenant à une planche en mousse, certes, mais je suis sûre d'avoir eu l'air moins ridicule que le poilu du dos avec son masque de ski (j'exagère à peine...), et ses cheveux gominés en arrière, un p'tit air de ressemblance avec le "blond"de Gad Elmaleh.
Je sors de l'eau tellement fière que j'en oublie mes cuisses de poulet déplumé et les "squatteurs ventraux", et me dirige la tête haute vers les douches (communes hommes-femmes, ou alors en cabines).
Bien sur, c'est la fin de mon gel douche, et je suis obligée de triturer le tube dans tous les sens, jusqu'à ce que la partie qui permet au gel de s'écouler se déclipse violemment et de manière incontrôlable, pour atterrir sur les pieds de mon voisin de douche. "Oups excusez-moi, c'est sournois ces cochonneries, ça peut partir n'importe comment...."
Mais là, c'est la partie soft.
Une fois arrivée aux vestiaires, je retrouve ma cabine sans encombres (tiens, pas de malédiction ?)
C'est au moment de passer ma carte à puce pour débloquer la tourniquette de sortie que les choses se gâtent.
Les deux personnes avant moi n'arrivant pas à faire fonctionner leur carte, j'en conclus qu'avec ma chance habituelle, il y a de fortes chances pour que la piscine veuille me garder en otage moi aussi.
Concentration extrême au moment d'insérer la carte, la tension est à son comble, et là... Surprise, pour moi ça marche !! Du coup la jeune fille derrière moi en profite et me dit qu'elle va essayer de passer en même temps que moi. Destabilisée, je ne sais plus trop comment passer, et je me retrouve avec une jambe restée au départ, et l'autre en l'air, coincée avec mon sac à dos qui s'est pris dans un des bras de la tourniquette. Je bredouille lamentable à la jeune fille que je suis désolée, mais je comprends vite que c'est elle qui est désolée...de rire alors que je suis complètement emberlificotée dans la tourniquette. Bref...
Je repars la tête un peu moins haute, un peu de mon amour propre est toujours coincé sur la tourniquette je crois bien...
Vive le sport !
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lundi 18 février 2008

3ème partie :

28 août, midi.
Léa hésitait d'un carton à l'autre. Il ne lui restait pas grand chose. Toutes ces affaires n'étaient que le passé. Ici pas de souvenirs.

"Partez, refaites votre vie ailleurs, vous n'oublierez jamais, mais vous vivrez mieux."

Elle était partie dans la nuit. Destination Sud.
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La photo du soir :

Sur les quais.

Le partage du jour :

Minette est gentille, Minette partage ses trouvailles avec les autres !
Là, ce sont deux livres que l'on m'avait offert à un anniversaire, et que je re-feuilletait l'autre jour, avec toujours autant de bonheur. L'un s'intitule "La beauté", l'autre "Le corps". Deux charmants bouquins qui expliquent aux femmes (en plein 70's), comment être belles et en pleine forme, sous forme de BD.


Pour les pralines qui n'ont pas une vue de lynx, je retranscris le texte :
"Charlotte la rousse : une peau sensible qui se desquame par les grands froids, et "tire" quand on la savonne.
Mireille la brune : une peau solide mais grasse qui lui fait briller le menton et le nez comme un phare
(admirez l'art de la formule qui fait plaisir) au bout de quelques heures.
Catherine la blonde : une peau normale rosée et veloutée qui ne lui pose aucun problème"
(forcément elle est blonde, alors elle est parfaite...)

dimanche 17 février 2008

La photo du soir :


Vers la bibliothèque.

samedi 16 février 2008

La super info du jour :

Voici mon 1er appart bordelais, que j'ai laissé en mars l'an dernier. Franchement, il était plutôt bien, et j'y ai vécu tellement d'aventures palpitantes !!



Tenez, le 1er jour toute seule, alors que je finis de ranger et de tout installer, je m'apprête à faire une rencontre assez.... inattendue ! Je saisis les cartons que j'ai aplatis et collés contre un mur. Or, une petite chose au sol attire mon regard, horreur et stupéfaction, la petite chose en question, c'est une énorme araignée. Et après y avoir regarder plus attentivement, l'araignée, en fait c'est un scorpion !! J'en avais encore jamais vu d'aussi près, mais c'est bien ça, une queue retournée et des pinces de crabe, tout noir, gros frisson glacé dans tout le dos.
Ni une ni deux, je téléphone à Superpapou, qui a toujours une solution pour moi. D'abord incrédule et moqueur, il me demande de la lui décrire ma grosse "araignée". Sa réaction ne se fait pas attendre : "On va peut être pas prévenir ta mère pour l'instant hein..? Alors alors..."
Bref, j'appelle la mairie pour savoir la procédure dans ces cas-là, on me dit d'appeler la police. Soit, va pour la police, du temps qu'on m'en débarrasse, le moyen m'importe peu.
Bien sur je ne suis pas au bon service, je dois rappeler sur tel numéro.
Bien sûr, là on m'annonce que ce n'est pas du ressort de la police, mais des pompiers. Va pour les pompiers, du temps qu'on me débarrasse de cette chose, je m'en fous du moyen...
Là (après un ultime transfert d'appel, car ce n'était toujours pas le bon service...), monsieur pompier a l'air un peu embêté. "Vous l'avez neutralisé là ?"
Qu'est ce tu crois mon p'tit gars !! Je l'ai coincé sous le pyrex que m'a donné Supermémé (grande épreuve d'ailleurs, s'approcher de tout près de LA bêêête....)
"Bien, c'est bien ça Mademoiselle. Vous vous sentez de le tuer par vous-même ?"
Alors là, j'ai vraiment cru que mes oreilles avaient défailli. Incrédule je bégaie "Pardon, mais comment ça le tuer par moi-même...? Mais faut faire quoi pour le tuer ?"
"Ah bah, faut l'écraser....Vous avez une grosse poêle bien lourde ?"
Non mais il va pas bien lui sans blague ! Minette, tuer un scorpion à main nue (oui bon, casi...) Y'a pas moyen là comme on dit par chez nous, tu m'envoie tes gars vite fait !
Aussitôt dit, aussitôt fait, au bout de 10 minutes, j'entends la sirène se rapprocher (ah ben oui parce que là j'ai eu droit au gros camion avec la sirène) et quatre beaux pompiers arriver chez moi.
"Excusez nous pour l'attente, on étaient au sport...". Désolée les pralines, je ne ferais aucun commentaire sur ces quatre pompiers en sueurs.
L'affaire pliée en quelques minutes, je leur demande tout de même si c'est fréquent ?
"Pensez donc, avec les quais, et tous les échanges commerciaux qu'il y a eu dans le passé, ils se sont bien acclimatés ! On se déplace au moins deux fois par semaine pour ce genre d'affaire ! (Supéér !)
Et ya une bombe genre insecticide pour les tuer direct ?
"Pensez donc, ils survivraient à une bombe nucléaire ! Alors votre insecticide, ça leur ferait une petite brise d'air parfumé, c'est tout !
(Supéér, supéér...!)

Voilà peut-être le truc le plus hic de l'appart, (passé le scorpion bien sur...), ça c'est la seule vue que j'avais sur le monde, après j'avais que des vasistas, et parfois on se sent vraiment coupés du reste de la vie, mais sinon c'était chouette quand même !

mercredi 13 février 2008

2ème partie :

28 août, 10h du matin.
Sa quiétude s'était évaporée avec la nuit. Maintenant Léa faisait face à des murs blancs, muets et étrangers. Elle ouvrit une fenêtre, respira l'air déjà tiède, et se laissa submerger par la vie de la rue. Le double vitrage pouvait avoir du bon, mais Léa, voulait du bruit, des cris, des coups de klaxon, la pollution, la ville...
Après quelques minutes, son regard tomba sur le Jumper. Elle saisit alors les clés, ses baskets, et dévala l'escalier. Sous ses pieds, elle sentit le tapis rouge qui recouvre les marches des escaliers dans les vieux immeubles.
L'odeur forte du fromage et des œufs durs de son pique-nique de la veille la fit grimacer alors qu'elle ouvrait la porte latérale du fourgon. Au fond, c'était aussi la sensation la plus familière qu'elle avait eu depuis son réveil.
Quatre cartons, un sac à dos, 30 ans d'une vie qui devait redémarrer.
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La trouvaille du jour :

C'est dingue tout ce qu'on peut trouver à la bibli !
Là, j'ai en ma possession pour les 4 prochaines semaines un cd de Patrick Bruel en espagnol (et c'est lui qui chante !!).
Démasquées les jalouses !! Allez, pour vous consoler les filles...
Et... ROMPER LAAAA VOOOZ !!

mardi 12 février 2008

La réflexion du soir :

Ce soir au cours de théâtre, le prof nous demande ce qui, dans la vie, nous rend triste....
Voici la p'tite liste me concernant :
- Toutes les situations où, aujourd'hui, un homme exerce sa domination sur un autre.
- Quand je dois refuser de donner à manger à des gens qui peuvent pas se payer un repas.
- Les Chocolate Chunk Macadamia qui ont disparu de la circulation (ou de mon supermarché en tous les cas).
- Me réveiller à 9h alors que mon réveil a sonné à 6h30 pour que j'aille faire du sport.
- Quand j'allume mon ordi avec l'espoir fou d'avoir un mail de Superdoudou, et que la boîte est vide (pire, ya que des pubs...)
- Quand j'apprends que ma sœur a perdu sa 1ère dent, et que j'étais même pas là pour la récupérer (et tous les autres trucs que je rate d'ailleurs...)
- Faire cette liste, franchement, c'est à se pendre...

ALORS, du coup, je décide de faire aussi la liste des trucs qui me rendent heureuse :
- Quand ma sœur me raconte des histoires de lutins pour m'endormir (ses conjugaisons sont craquantes !)
- M'endormir avec la certitude d'avoir scratché tous les moustiques dans ma chambre.
- Me rendre compte trop tard qu'il y avait un obstacle d'origine canine sur le trottoir, et que j'ai même pas marché dedans.
- Faire mon sac pour aller voir Superdoudou, en y mettant le meilleur de ma garde-robe !

Les malédictions (#6) :

Alors là je suis face à l'incompréhension totale....
Je viens encore de craquer un jean, au même endroit que les autres. Pourtant j'ai perdu un kilo (enfin !!), si ça c'est des encouragements, ben merci la vie...
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lundi 11 février 2008

1ère partie :

28 août, 1h du matin.
Léa se gara en face de l'immeuble, et essaya de sortir du Jumper sans faire claquer la portière. Adossée à l'ouverture latérale, elle savourait enfin l'air frais et la station debout, après une journée d'autoroute sous le soleil de la fin du mois d'août. Elle récupéra son pull et son portable sur le siège passager, les clés de son nouvel appartement, puis attrapa son duvet et un tapis de gym gonflable, il était trop tard pour commencer à monter les cartons.
Une fois passée la porte d'entrée, elle jeta un rapide coup d'œil dans chaque pièce, jeta le tapis de gym par terre sans prendre la peine de le gonfler, et se glissa dans son duvet.
Pour la première fois depuis plusieurs semaines, elle trouva le sommeil aussitôt, et y sombra lourdement.
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dimanche 10 février 2008

Le départ du bon pied :

Ca y est, après m'être accordée un ptit weekend "départ de Superdoudou", (avec moult muffins au chocolat pour lot de consolation), j'ai décidé de prendre ma vie en main, ou en tout cas de bien l'organiser, un peu comme quand on range sa chambre, mais si vous savez "une place pour chaque chose, chaque chose à sa place", sauf que là, c'est "du temps pour chaque chose, chaque chose en son temps".
Laissez bouilloner le bouillon...
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L'allélujah du jour :

J'ai enfin terminé la bordure au crochet autour de ma petite couverture !!
Pour ce qui est de la broderie que je voulais faire dessus, la dame de la lainerie m'a conseillé de la faire à la machine à coudre, ce qui veut dire que ce sera donc pour plus tard...
Vivement que les chocolate chunk reviennent, qu'on se fasse des petites soirées dvd dignes de ce nom maintenant !!
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samedi 9 février 2008

L'écart qui se creuse :

Ce matin, debout dans le tram, quelque chose frappe mon esprit, si bien que j'en arrête mes exercices censés raffermir mon arrière train (c'est dire...!)
En face de moi sont assises deux jeunes filles d'environ 15 ans : sac longchamp au coude, brushing méché parfait, petite veste en tweed, et boucles d'oreilles en perles nacrées...
Mais ce n'est pas vraiment ça qui m'a fait réagir... C'est plutôt quand, à l'arrêt d'après, elles se sont levées pour laisser s'asseoir une petite mémé avec un foulard rouge autour du cou (genre Renaud à la belle époque), avec des têtes de mort dessus (genre Beetlejuice).
Mais je suis pas vieux jeu je vous rassure, je la trouvais même plutôt chouette la mémé !!
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Le lien du jour :

Parce que j'entre dans ma période tango argentin....

La chanson du soir :



"Colors" d'Amos Lee.
Certes, pas de clip sur ce lien, mais c'est bien aussi, juste le plaisir des oreilles !

Drapeau polonais....

Le départ du mois :

Ca y est, Superdoudou est en terre polonaise, pour 3 mois... 3 longs mois...

mercredi 6 février 2008

Les malédictions (#5) :

Je me suis enfin achetée un métronome, pour travailler mes textes avec du rythme et des tempi différents. Cet après-midi, en revenant de la bibliothèque (17h30), je décide d'aller travailler mon texte au Jardin Public. Me voilà donc partie, avec mon petit paquetage.
Arrivée au milieu du jardin, je pose mon sac, met en marche le métronome, respire deux trois fois avant de me lancer, ouvre grand la bouche et.... et ma voix est couverte par le ding ding ding de la cloche du gardien, qui signale aux promeneurs que le jardin va fermer. Eh oui, comme d'habitude, j'ai oublié qu'en hiver ça ferme plus tôt...

C'est le genre de malédiction qu'on peut aussi transposer avec la bibliothèque ou la piscine... Et pas la peine de me faire croire que je suis la seule à qui ça arrive !!

La déclaration du mardi :

Je suis une femme !
Eh oui, là je crois que je vais devoir me faire une raison.
C'est arrivé mardi matin, alors que je jetais un "rapide coup d'oeil" sur la 3ème démarque à Princesse TamTam : magnifique ensemble à -30%, avec -10% supplémentaires. Ma joie a dû être communicative, car la vendeuse (au charmant accent russe) me propose de me conseiller pour les tailles. "Mouif, si elle veut, m'enfin bon, je sais déjà, un 38 et un 95B svp".
Direction la cabine : rideau en gros velours rose, (et qui tombe VRAIMENT jusqu'en bas), intérieur matelassé en faux cuir rose et gros tapis rose, bref, j'ai l'impression d'entrer dans le monde de Barbie (surtout ne pas penser au corps de Barbie, la compétition est déloyale, et de toute façon il n'est pas proportionnel son corps, dans la vraie vie...).
Bref, ma nouvelle amie me conseille d'essayer d'abord le haut, c'est toujours le plus long. Deux minutes plus tard, quand je lui dis qu'elle peut regarder, elle se décompose, et me lâche un aimable "Mais ça déborde de partout !!" (pétasse!) "Il vous faut au moins du C !"
Rebelote, deux minutes plus tard : "On va essayer du D alors..."
Ohla mignonne ! Attend un peu là.... Eh en fait si, elle avait raison, et me voila enveloppée dans du D, à l'aise ! Du coup, quand mon regard se pose sur la vieille chose en B suspendue au crochet de la cabine, ma gorge se serre un peu... Allez, vieux compagnon de route !
Au tour du bas maintenant. Si elle me sort qu'il me faut du 46 je l'étouffe dans le rideau. Heureuse surprise, elle ne mouche pas quand je dis qu'il me faut un 38. Mais là, il va falloir que je trouve une parade, parce que je n'ai pas l'épilation de Barbie aux mollets, et que dans cet univers tout rose bonbon, ça risque de jurer un peu. Rapidité et efficacité : quand elle rentrouvre le rideau, je suis déjà en train de remettre mon écharpe, triomphante (héhéhé!).
Comme quoi, les prises de conscience se font parfois de manière inattendues...

dimanche 3 février 2008

Le catalogue (#3) :



Petite pause au milieu du tricot, pour découvrir la broderie. D'après un modèle dessiné par ma soeur à-même le T-shirt (qui était aussi pour elle !!)

Le catalogue (#2) :




L'écharpe pour ma soeur. Niveau de difficulté accentué : changer de pelote plusieurs fois au cours du même tricot, attention !!

Le catalogue (#1) :



Ma 1ère écharpe !!
Comme promis depuis plusieurs mois, voici enfin le catalogue (encore bien maigre certes...), de mes "oeuvres" (ton ironique de vigueur pour l'instant...mais un jour viendra...!)

vendredi 1 février 2008

La soirée qui tue :

Journée de boulot éreintante, horaires saugrenus, client encore plus saugrenus que les horaires, et même plus de muffins au chocolat....
Pour tenir, il me fallait un but, un objectif à court terme, de préférence un truc sympa (regarder i-télé en faisant mon repassage, par exemple, c'est niet !).
A 15h, ma décision est prise, vu que j'aurai l'appart pour moi toute seule, ce sera un plan à trois : dvd, mes chocolate chunk et moi.
Enfin, 19h, la relève arrive ! Je jette mon tablier, et je file direction le petit casino, pour renflouer le stock de chocolate chunk qui s'est pris une grosse claque ces derniers temps ("Eh oh les pralines ça va, je sais, où sont passées tes bonnes résolutions...blabla, je les tiendrai quand le 1er janvier ne tombera pas en plein hiver, en plein froid, en pleine pluie et grisaille etc...)
Après avoir essuyé une pluie torrentielle, m'être trompée de rue, avoir longé une vitrine décorée de rats pendus... j'arrive enfin devant ce haut lieu de la gastronomie, dont la porte automatique me promet déjà monts et merveilles, telle la caverne d'Ali Baba... Pourtant, à peine ai-je franchi cette porte que je ressens un frisson glacé me parcourir tout du long... Huummm.... Le rayon semble être vide à l'endroit précis où j'aimerais qu'il fut plein, suspect, suspect...
Et en quelques secondes, je sens le casino s'effondrer sous mes pieds, et avec lui tous mes rêves de bonheur pour ce soir. Mince alors, mais qu'est ce que je vais bien pouvoir grignoter devant mon film du coup ?
Hors de question de se rejeter sur d'autres cookies, mes petits chéris ne se relèveraient jamais d'un tel affront... Dépitée, je me dirige vers la caisse, une ultime lueur d'espoir animant mes pupilles, (et mon estomac !), je demande au gérant si par hasard ils ont des cachettes à chocolate chunk, ou si tout est en rayon (là en l'occurence, s'il me répond que tout est en rayon, je lui fait avaler sa machine à code barre...). Alors oui, ma question fait rire le papi derrière moi, "eh bien, jeune fille, on se croit aux soldes ?" Crétin (mais je ne le dis pas à voix haute, j'ai quelques restes de politesse...). Mais c'est surtout la réponse sans appel du gérant qui m'assassine le plus :"Ohla non, y'en a plus, et c'est pas dit qu'on en ait de nouveau... Là c'est la fin des haricots, le printemps semble vraiment bien loin...
Je repars donc avec ma maigre pitance : des yaourts au chocolat de mamie nova (qui s'avéreront en plus ne pas tenir leurs promesses, à mon goût en tout cas), de la mozzarella, et une petite bouteille de Taillefine Fiz agrumes (prise au boulot, histoire de me donner bonne conscience...)

Mais il reste encore une étape à accomplir : le choix du film. Chaque fois c'est la même chose, j'hésite, je papillonne : intello ou comédie romantique ? Film d'auteur ou film d'horreur ?
En plus, c'est comme à la librairie... Selon le rayonnage devant lequel tu t'arrêtes, les gens ne te considèrent pas de la même façon. Démonstration : une fille seule qui s'arrête devant les films de Woody Allen ne dégage pas la même chose que celle qui s'arrête devant Emir Kusturica, que celle qui s'arrête devant "Pluskapoil de Mickaël Youn", ou "Laurent Gerra flingue la télé" on peut dire ce qu'on veut...
Là, le dilemne crucial s'est joué entre l'intégrale de la saison 4 de Sex and the city, ou Saint-Cyr avec Isabelle Hupert, qui l'a finalement remporté (ben oui faut bien dormir aussi parfois...)
Là, il reste un yaourt au chocolat, des m&ms (faut bien faire marcher le commerce de ce pauvre loueur de dvd...non je ne sais pas ce que c'est que la mauvaise foi, je n'ai jamais entendu ce mot là, il ne fait pas partie de mon vocabulaire !), et j'ai rapporté Dirty Dancing sur mon lit.... Histoire de me consoler de la disparition prématurée des chocolate chunk macadamia cookies...

La chanson du soir :

"Come as you are" reprise par Emilie Simon