La méthode Pilates, et le spinning (merci la salle de sport).
Etant donné que c'était ma 1ère séance de Pilates, le prof me met un peu à part du groupe des mamies, pour m'apprendre les postures et d'autres trucs. Debout dos au mur, en essayant de faire coller tout le dos, je dois baisser les épaules et me grandir, contracter mon ventre à 30%, le tout en essayant de trouver ma respiration latérale... et en gardant l'air naturel ! Puis, je dois avancer et faire la même chose en gardant le souvenir du mur...
Pendant ce temps, les p'tites mamies se débattent avec leurs chaussettes qui glissent sur le sol, et les font s'écraser à plusieurs reprises comme des galettes à pattes sur leurs tapis (quoi...un peu de distraction, zut à la fin, je me moque pas, je constate !).
Au bout de 3/4 d'heure, j'ai enfin droit moi aussi au tapis : couchée sur le dos, jambes fléchies, montées de genoux, puis roulade sur le dos, en arrière, sans mouvements brusques.
Au final, Pilates, c'est franchement sympa !
...
C'est le spinning qui l'est beaucoup moins...
Dans une salle remplie de vélos elliptiques, une sauvage nous met de la musique et nous devons pédaler en rythme. Bien sûr, il y a une petite molette sur le vélo, qui l'on doit tourner pour augmenter la résistance au pédalage, selon si la sauvage nous dit "Attention ça monte !" ou "Allez, là c'est la descente !" ("Mais où elle voit une montée cette sans-cœur ?")
En fait mes doutes sur cette torture se sont confirmés très vite, je dirai même dès le début, quand j'ai vu que tous les autres participants avaient amené leur serviette, et que la barbare m'a dit "Ah, vous en avez pas... c'est bête... enfin...ça ira bien..." Tu parles Charles, j'ai vu ma sueur tomber sur le sol ! La sexagénaire blonde péroxidée bronzée liftée à côté de moi m'a jeté un regard méchant et dégoutée (sûr qu'à regarder si son ventre se plissait pas trop quand elle montait les genoux, on faisait pas le même effort toutes les deux...)
Au moment de descendre du vélo, j'ai bien évidemment oublié que j'avais glissé mes pieds dans les espèces d'accroche-pieds des pédales, histoire de ne pas rester seulement dans l'esprit des gens comme "la nouvelle" (trop facile sinon...), mais aussi comme "celle qui s'est pris une irréelle mais tout de même lamentable vautre en voulant descendre de son vélo" (meilleure accroche, les gens s'en souviendront mieux !).
Après, étirements, pied sur le guidon (devinez qui est celle qui doit changer de vélo, parce que sa souplesse ne lui permet pas de hisser son pied sur le-dit guidon, même à l'aide de ses deux bras...)
Et nous sommes enfin autorisés à aller nous doucher, troupeaux de jambes molles aux regards hagards. Le spinning, ça sera une fois par semaine je crois...
Etant donné que c'était ma 1ère séance de Pilates, le prof me met un peu à part du groupe des mamies, pour m'apprendre les postures et d'autres trucs. Debout dos au mur, en essayant de faire coller tout le dos, je dois baisser les épaules et me grandir, contracter mon ventre à 30%, le tout en essayant de trouver ma respiration latérale... et en gardant l'air naturel ! Puis, je dois avancer et faire la même chose en gardant le souvenir du mur...
Pendant ce temps, les p'tites mamies se débattent avec leurs chaussettes qui glissent sur le sol, et les font s'écraser à plusieurs reprises comme des galettes à pattes sur leurs tapis (quoi...un peu de distraction, zut à la fin, je me moque pas, je constate !).
Au bout de 3/4 d'heure, j'ai enfin droit moi aussi au tapis : couchée sur le dos, jambes fléchies, montées de genoux, puis roulade sur le dos, en arrière, sans mouvements brusques.
Au final, Pilates, c'est franchement sympa !
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C'est le spinning qui l'est beaucoup moins...
Dans une salle remplie de vélos elliptiques, une sauvage nous met de la musique et nous devons pédaler en rythme. Bien sûr, il y a une petite molette sur le vélo, qui l'on doit tourner pour augmenter la résistance au pédalage, selon si la sauvage nous dit "Attention ça monte !" ou "Allez, là c'est la descente !" ("Mais où elle voit une montée cette sans-cœur ?")
En fait mes doutes sur cette torture se sont confirmés très vite, je dirai même dès le début, quand j'ai vu que tous les autres participants avaient amené leur serviette, et que la barbare m'a dit "Ah, vous en avez pas... c'est bête... enfin...ça ira bien..." Tu parles Charles, j'ai vu ma sueur tomber sur le sol ! La sexagénaire blonde péroxidée bronzée liftée à côté de moi m'a jeté un regard méchant et dégoutée (sûr qu'à regarder si son ventre se plissait pas trop quand elle montait les genoux, on faisait pas le même effort toutes les deux...)
Au moment de descendre du vélo, j'ai bien évidemment oublié que j'avais glissé mes pieds dans les espèces d'accroche-pieds des pédales, histoire de ne pas rester seulement dans l'esprit des gens comme "la nouvelle" (trop facile sinon...), mais aussi comme "celle qui s'est pris une irréelle mais tout de même lamentable vautre en voulant descendre de son vélo" (meilleure accroche, les gens s'en souviendront mieux !).
Après, étirements, pied sur le guidon (devinez qui est celle qui doit changer de vélo, parce que sa souplesse ne lui permet pas de hisser son pied sur le-dit guidon, même à l'aide de ses deux bras...)
Et nous sommes enfin autorisés à aller nous doucher, troupeaux de jambes molles aux regards hagards. Le spinning, ça sera une fois par semaine je crois...
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