mardi 17 juin 2008

L'échange du jour :

Partie pour le week-end en terres natales, voir le gala de danse de Supersoeurette, j'avais plusieurs heures de train devant moi. Ou devrais-je dire, de train et de bus, à cause de l'incendie d'une des gares sur le trajet.
Bref, me voila assise côté fenêtre à bord d'un joli car, pour une bonne heure. Mon voisin, un trentenaire brun, se plonge dans une lecture étudiée de l'Echo des Savanes, alors que je décide d'admirer le paysage, les écouteurs dans les oreilles, et les mains glissées dans les chaussettes intégrées au coussin que j'allais offrir à Supersoeurette. Je sens d'ailleurs que la chose intrigue mon voisin.
"C'est un coussin pour main ?"
"Non, en réalité, c'est un coussin pour pied" (là, je me rends compte qu'il ne sait pas si je fais de l'humour, ou si je suis sérieuse, du coup, je précise que je vais l'offrir à ma petite sœur, histoire de lui ôter le doute.)
"Vous savez, quand j'étais petit j'avais des gants anti-stress en panda, on glissait ses mains par le cul du panda, et on remuait du polystyrène, c'était censé détendre."
"...."
Trois longs quarts d'heure plus tard nous arrivons à la gare où nous devons prendre un train pour finir le trajet. Débarrassée de l'Echo des Savanes, je prend place moelleusement dans le train, après avoir acheté un paquet de carambars pour Supersoeurette.
Histoire de me la jouer grande sœur qui assure, je décide 5 minutes avant d'arriver en gare, de les fourrer dans les chaussettes du coussin, sous le regard perplexe de ma voisine.
Evidemment, (hors contexte), personne dans ce wagon ne partage ma satisfaction de voir loger tous les carambars à merveille.

Comme quoi, les trucs bizarres, c'est chacun son tour, en fait, tout est une question de point de vue...

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