mercredi 2 juin 2010

La faiblesse du soir :

Faute avouée, à moitié pardonnée... J'avoue donc que l'autre soir, lors d'une de ces fameuses insomnies, j'ai été prise d'une fringale sucrée.
Sauf que je suis généralement prévoyante, et que je n'achète jamais rien pouvant subvenir à ce genre de besoin, pour éviter d'éventuels gavages sauvages...
Mais là, l'envie était la plus forte.
Trop tard pour aller à l'épicerie d'en bas, évidemment...
Rapide réflexion avec moi-même, petit calcul, j'ai des oeufs, de la farine, du sucre, un yaourt, de l'arôme d'orange... J'ai donc tout ce qu'il faut pour me lancer dignement dans la confection d'un gateau au yaourt (en plus j'ai la recette dans un bouquin !).
Me voilà mélangeant le tout dans un grand saladier...
Stupéfaction, il faut de la levure, et je n'en ai absolument pas.
Le problème, c'est que j'ai déjà tout (enfin presque...) dans mon saladier, et que je refuse de m'arrêter à un si petit obstacle. D'ailleurs, les grandes découvertes sont souvent issues d'erreurs ! (regardez la tarte tatin !), donc qu'à cela ne tienne, mon gateau sera sans levure (ce qui m'a fait me demander, tout en versant la pâte dans le moule, comment ils faisaient, les gens, avant que le gars, il invente le concept de la levure...).
Bref, je m'apprête à enfourner le tout, quand sur le trajet, mes yeux croisent malencontreusement la boîte d'oeufs, pleine... Aïe...
Là, ça commence à faire beaucoup, je trouve personnellement... Pas de levure, pas d'oeufs...
Eh bien, je ne me décourage pas ! Et je casse mes oeufs sur le moule, et touille tant bien que mal le tout à même le moule...
Bilan : eh bien, maintenant, je sais à quoi sert la levure, mis à part faire gonfler le beau gateau, elle sert aussi à ce qu'il soit moins parpaing lors de la dégustation (c'est un peu indigeste là...), mais ça valait le coup !
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