dimanche 25 novembre 2007

La galère de la semaine :

Depuis 3 jours je suis malade, eh oui comme quoi ça arrive aussi aux plus grands... Nez bouché, poumons "encrassés", voix virile.... bref, chaque nuit est un calvaire, j'ai l'impression de faire la pub pour actifed jour et nuit... Sauf que moi je joue la conne à droite de l'écran qui n'a pas acheté actifed....
Mais le pire c'est le matin, quand je me lève et que je dois dire "bonjour" à ma coloc'. Je dois avouer qu'au réveil, je ne maîtrise pas du tout du tout ma voix, on dirait Patrick Bruel (Dieu le bénisse)... Heureusement, j'ai une coloc' sympa qui ne fait pas de moqueries, pas comme d'autres qui ont eu vite fait de me trouver les surnoms adéquats...
Bref, pour combattre avec férocité et sans ordonnance ce virus traitre, je suis allée à la parapharmacie et là, c'est parti pour questions pour un champion, spécial "Où t'as mal" :
"Oui je tousse, non pas sèche, attendez, vous entendez quoi par sèche, ah.. alors c'est les deux, ah ça oui j'ai le nez pris, vous auriez pu le deviner tout de même, non maintenant j'ai plus spécialement mal à la gorge par contre j'ai plus de voix, si j'ai la gorge rouge ? ah bah dans la bouche tout est rouge, alors si c'est qu'une question de nuances mon éclairage de salle de bain n'est pas assez bon pour pouvoir vous répondre...."
Eh c'est à ce moment là que Julien Lepers me pose un dilemne, me voila seule face à un mur... Pour ma gorge j'ai le choix entre un traitement par suppositoire et un par spray buccal. Sans hésitation aucune j'appuie sur le buzzer et réponds par "spray buccal s'il vous plait" mais là, Julien Lepers prend une mine déconfite genre "Là t'as tout faux ma grande...mais bon c'est toi qui paye" alors que moi, intérieurement, j'essaie de retracer le parcours du suppo depuis son point d'arrimage jusqu'à la gorge, pour arriver à la conclusion que je n'aimerai pas faire son boulot...
Quelques minutes plus tard, dans les vestiaires de mon boulot, je déterre la hache de guerre avec le Nurofen, puis le sirop, et enfin, le fameux spray buccal. Passé le 1er cap du "mais enfin comment je vais utiliser ce truc...?", j'arme la chose en direction de ma gorge en feu.
1ère sensation, "hum c'est frais c'est agréable ce truc..."
2ème sensation, une seconde plus tard "je peux quand même pas dégueuler sur les pompes de la fille qui se change en face de moi, mais c'est quoi ce truc infâme que je viens de balancer dans ma bouche ??"
Donc vous l'aurez compris, je n'ai plus qu'à mettre mon Angispray en vente sur ebay (état neuf, servi qu'une fois et ne risque pas de resservir avant la fin des enchères. Mise à pris, je vous l'offre débarrassez moi de ce truc dégueu par pitié).
En attendant, c'est quand même pas de bol, je suis tombée dans cet état maladif le lendemain de la visite médicale du travail.
Conclusion : porter la poisse, c'est un état d'esprit de chaque instant !

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