C'est le jour où la semaine bascule du début de semaine à la perspective de la fin de semaine.
Le mercredi soir, c'est aussi la Nouvelle Star sur M6 (oweh les pralines, pas la peine de s'marrer sous le manteau, je sais bien que vous aussi...).
Mais le mercredi soir, au boulot, c'est le soir du "bacacaca", c'est-à-dire le soir où on nettoie tous les résidus de graisse arrivés par voie express depuis l'évier de la cuisine jusqu'à un gros bac (d'où son nom), situé juste en-dessous. Et c'est tout un art.
D'abord, il faut vider le "jus" en coinçant un tuyau que vu son état les hommes préhistoriques ils l'utilisaient déjà pour la chasse au mammouth. Une fois la vanne ouverte, le jus est récolté dans des pots de crème fraîche (vides, est-il besoin de le préciser...), puis vidé dans les toilettes. Comme des petits morceaux arrivent toujours à s'infiltrer, de vieux souvenirs de voyages scolaires et de nuits en auberge de jeunesse reviennent à la surface au moment de faire "vomir" le pot de crème fraîche dans la cuvette... (ne pas s'étendre, rester flou, surtout pas de détails...).
Une fois tout le jus dégagé, il ne reste plus qu'à pelleter la graisse telle du sable au bord de la mer (avec l'odeur de la marée basse contenue depuis une semaine, en prime...)
Mais après, on a le droit de passer tout le magasin au brise fleurs blanches, pour que ça sente bon la merde (oups, le mot est lâché...)
En plus, la tenue vestimentaire de rigueur, c'est en plus du tablier et de la polaire : des gants à chaque main, les bras enroulés dans de l'essuie-tout, et deux tranches de cet essuie-tout roulées, fourrées dans les narines (un faux air de morse momifié...)
Bref...
Le mercredi soir, c'est aussi la Nouvelle Star sur M6 (oweh les pralines, pas la peine de s'marrer sous le manteau, je sais bien que vous aussi...).
Mais le mercredi soir, au boulot, c'est le soir du "bacacaca", c'est-à-dire le soir où on nettoie tous les résidus de graisse arrivés par voie express depuis l'évier de la cuisine jusqu'à un gros bac (d'où son nom), situé juste en-dessous. Et c'est tout un art.
D'abord, il faut vider le "jus" en coinçant un tuyau que vu son état les hommes préhistoriques ils l'utilisaient déjà pour la chasse au mammouth. Une fois la vanne ouverte, le jus est récolté dans des pots de crème fraîche (vides, est-il besoin de le préciser...), puis vidé dans les toilettes. Comme des petits morceaux arrivent toujours à s'infiltrer, de vieux souvenirs de voyages scolaires et de nuits en auberge de jeunesse reviennent à la surface au moment de faire "vomir" le pot de crème fraîche dans la cuvette... (ne pas s'étendre, rester flou, surtout pas de détails...).
Une fois tout le jus dégagé, il ne reste plus qu'à pelleter la graisse telle du sable au bord de la mer (avec l'odeur de la marée basse contenue depuis une semaine, en prime...)
Mais après, on a le droit de passer tout le magasin au brise fleurs blanches, pour que ça sente bon la merde (oups, le mot est lâché...)
En plus, la tenue vestimentaire de rigueur, c'est en plus du tablier et de la polaire : des gants à chaque main, les bras enroulés dans de l'essuie-tout, et deux tranches de cet essuie-tout roulées, fourrées dans les narines (un faux air de morse momifié...)
Bref...
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