mercredi 30 janvier 2008

Le ridicule ne tue pas :

J'en ai désormais la preuve formelle...
Après avoir passé la deuxième moitié de la nuit de lundi à mardi, en sandwich entre mon matelas , ma couette, et l'immense affiche des "Parapluies de Cherbourg" (qui en temps normal réside sur le mur au-dessus de mon lit), mais qui, là, m'est à moitié tombée dessus vers 3h54, j'émerge avec difficultés : 7h du mat'. Une petite demi-heure de gym avec ma coloc', et me voilà partie pour une heure de vélo sur les quais, "Eye of the tiger" !!!
Vers 9h, me revoila, complètement décoiffée, entre la capuche, et le vent (oui c'est sur, vu la vitesse à laquelle je pédale...!), pleine de boue, et l'air un rien Monsieur Michelin, avec mes 4 épaisseurs... Et alors que je m'apprête à composer le code de l'immeuble, arrive Supervoisin qui vient de jeter ses poubelles (je suppose...) Grand prince, il m'aide à ouvrir la porte, et appelle l'ascenseur. D'un geste rapide, je coupe mon mp3, il n'a pas besoin de savoir qu'en plus de m'infliger une heure de vélo dans le froid, j'écoute Tom Jones m'expliquer que je suis une lady... Bref ! Supervoisin appuie sur son étage pour faire démarrer l'ascenseur, et nous voilà partis. Ce que j'ignore, alors, c'est que lui il habite au 2ème, (et moi au 3ème, mais ça en plus Supervoisin lui il le sait...), alors, quand l'ascenseur s'arrête, je descend moi aussi...
"Tiens, depuis quand ya un paillasson devant ma porte ?!" que je lâche bruyamment dans le couloir...
"Depuis toujours..." me répond timidement la voix à la fois interloquée et amusée de Supervoisin, "En fait on est au 2ème là, vous c'est un coup plus haut..."
Je n'ai plus qu'à faire demi-tour (facile, avec le vélo...), en bredouillant dans ma barbe un pathétique "oups, excusez-moi...", et je rentre dans l'ascenseur toute rouge avec l'envie de creuser...
Il est 9h30, la journée s'annonce grandiose....

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