dimanche 27 janvier 2008

Le snif-snif du weekend :

Bah ça y est, la ptite famille de Minette venue la voir pour le weekend est déjà repartie... C'est pourri-bidon du paté qui pue (mon juron favori en ce moment), mais après un super-cookie au chocolat, je reprends du poil de la bête, et je préfère repenser aux bons moments !

Quand ma soeur vient, immanquablement, il y a le rituel du manège Allées Tourny. Cet après-midi, histoire d'en profiter au maximum, je décide que je ferai les 4 fameux tours avec elle.

1er tour : direction l'espèce de tourniquette, et là pas question d'admirer le paysage... Alors que mon oreille interne vient enfin de comprendre que tout va bien, et qu'elle transmet le message à mon estomac qu'il peut garder ma poêlée de patates-carottes, ma soeur chérie décide de changer de sens (du coup, la transmission oreille interne-estomac est quelque peu perturbée, mais arrive finalement à bon port à temps...).

2ème tour : en avant à l'étage (ben oui c'est un vrai carrousel !), après avoir changé deux fois de cheval, ma soeur opte pour un ptit équidé tout rose tout mimi, pendant que moi du coup, je me retrouve à escalader un dauphin à béret de marin bleu blanc rouge... Sauf que le bestiot en question, avec sa queue en l'air, et ma souplesse légendaire, j'ai bien failli pas réussir à lui monter dessus ! Heureusement que ma dévouée petite soeur était là pour me pousser au cul, au-dessus d'une petite dizaine de parents hilares (moi, j'aurai plutôt dit "moqueurs", mais bon...).

3ème tour : nous voilà, elle et moi à égalité, chacune sur un magnifique cheval digne de Mary Poppins. Les tours se passent à merveille (bien sur, mes genoux ne s'encastrent plus avec une régularité désarmante sur les nageoires du-dit dauphin !). Comment aurais-je pu imaginer que mon fidèle destrier oserait me trahir de la sorte...? Et oui, parce que ces petites bêtes, elles montent et elles descendent, et elles montent et elles descendent, et elles s'arrêtent pas forcément dans la position où on les a trouvées au départ (la malédiction ne prend pas de RTT le weekend !). Me voilà donc perchée bien plus haut que prévu, au moment de la descente...
Ma mère venue aider ma soeur a descendre me propose gentiment son aide par la suite, mais digne et fière, j'ai l'amer regret de devoir décliner sa proposition, "non non, tu parles, ça va aller" dis-je en amorçant une descente sur le côté, pour finir la cheville coincée sur la crinière du bourrin. Un dernier petit effort, heureusement que "joli-coeur" est là derrière moi pour m'empêcher de m'étaler sur le plancher ! L'honneur est sauf : je repars dignement, mon quatrième et dernier ticket en main... direction le carrosse de Cendrillon : soft, tout va bien.
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